On pourrait penser que, dans l’autogreffe d’une part de corps propre — telle la replantation d’un membre sectionné — ne se pose pas la question de l’altérité et de la présence de « l’étranger en soi », d’un « corps étranger », d’un « non-moi ». Ce qui peut s’exprimer chez tel ou telle qui a un organe transplanté (allogreffe), par la pensée ou la sensation, de « vivre avec un autre », de « vivre à deux dans un seul corps », d’une « présence d’un autre en soi ». Pourtant, ce dont témoigne une jeune femme dans les suites d’une autogreffe de son bras, c’est semble-t-il d’une même confrontation à l’altérité et à la présence étrangère d’un « autre que soi ». Ce qui peut troubler et mettre à l’épreuve certains transplantés car ils reçoivent une partie du corps d’un autre, une greffe« étrangère à soi ». Comment peut s’expliquer cette confrontation au décours d’une autogreffe ? Et que peut-elle nous enseigner ?
Auteur |
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Catherine Desprats-Péquignot psychologue clinicienne, psychanalyste |
Référence |
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RA009-01 L’Étranger Journées d’Automne 2016 |
Catégories |
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art-thérapie, psychologie, cinéma, musique |
Noms propres |
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Duchamp M., Hergé, Caravage M., Sadoul N. |
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