Marchant dans les pas de Marcel Camus, je viens de l’autre France, de celle que l’on ne nomme pas, où seulement en disant : là-bas ! Je voudrais témoigner de manière autobiographique de mon parcours d’étranger et de réfugié dans mon propre pays. Expliciter comment la création (le processus de création) va me permettre et permettre aux laissés-pour-compte qui jalonnent les marges de la société de pouvoir survivre pour réaliser un travail de résilience, une tentative de survie dans un milieu étrange autant qu’étranger. Créer ou mourir. Il n’y a pas d’alternative, que l’on soit artiste ou psychotique ! L’art-thérapie, je le réalise aujourd’hui après avoir quitté le monde hospitalier pour « une retraite bien méritée selon la formule consacrée » a été le soutien, la suppléance, le sinthome qui m’a permis de résister à la dissolution et à l’anéantissement de mon être ! Je ferai le point sur le glissement sémantique qui empoisonne le petit monde de l’art-thérapie française en clarifiant ma position sur les concepts de création, d’art, de créativité et d’esthétique…
Auteur |
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Jean-Louis Aguilar infirmier diplômé d’État DU de psychiatrie, psychothérapies médiatisées et créativité, certificat de praticien en art-thérapie, certificat de praticien en médiation corporelle et relaxation, enseignant-vacataire des universités de Toulouse, formateur en art-thérapie et médiations thérapeutiques |
Référence |
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RA009-29 L’Étranger Journées d’Automne 2016 |
Catégories |
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art-thérapie, psychologie, cinéma, musique |
Noms propres |
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Duchamp M., Hergé, Caravage M., Sadoul N. |
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