L’intime est l’autre réponse à la célèbre devinette de saint
Augustin : « Si personne ne me le demande, je le sais, mais que je
veuille l’expliquer à la demande, je ne le sais pas. »
L’intime comme le temps est omniprésent, mais en même
temps furtif comme l’instant.
L’intime, c’est le corps et un corps ne se limite pas à un
visible épiderme. Un corps est justement l’intimité avec l’autre.
Cela nous amène à proposer une définition de l’intime comme
l’évidence de ceci : que l’altérité nous constitue.
Un penseur, un amoureux et un mystique ont en commun
cette prise de conscience de leur intime, en somme de leur
corps, de cet autre qui nous habite. Dans le champ qui est le
nôtre, un thérapeute ou un guérisseur n’est valable que dans
cette conscience de l’intimité de l’autre, puisque sa fonction
c’est de prendre soin de ce corps.
Cette altérité constitutive, définition de l’intime, c’est à la
fois la mort et l’écriture.
L’un donne naissance au temps, l’autre par une lecture à
l’intime.
Tel est le sens de ce travail.
Auteur |
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Youssef Mourtada pédo-psychiatre, Le Mans dr.ymourtada@gmail.com |
Référence |
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RA010-18 L’Intime Journées d’Automne 2017 |
Catégories |
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Écriture |
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