Je vais présenter l’observation de M. B…, patient suivi pendant de nombreuses années en institution psychiatrique.
Il s’agit de montrer comment, à travers son travail artistique
(peinture, dessin), il s’approprie sa biographie et se crée un monde
intime autocentré nécessaire à sa survie psychique.
Dans la première partie de l’exposé, après avoir donné les
grandes lignes de l’histoire de M. B…, seront montrées et commentées les œuvres faites à la peinture à l’huile lors de séances
d’art-thérapie en institution. Nous verrons comment est ainsi
projetée et réécrite l’histoire du sujet et comment les processus,
au-delà de la projection, contribuent à la création d’une nouvelle identité : « l’homme asilaire ».
Dans la deuxième partie, seront présentés les dessins faits
par M. B…. au cours d’une période de sa vie durant laquelle il
s’est créé un double appelé Faribulle qu’il a fait vivre dans un
monde-bulle, réinventant totalement son monde interne.
Grâce à l’expression, M. B… se fabrique une nouvelle identité : « Tout, plutôt que de ne pas exister. », dit-il.
Auteur |
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Annie Boyer-Labrouche psychiatre, Toulouse annie.boyerlabrouche@gmail.com |
Référence |
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RA010-31 L’Intime Journées d’Automne 2017 |
Catégories |
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Art-thérapie Cas clinique |
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