« Je ne vois qu’infini par toutes les fenêtres »
Charles Baudelaire
« Miroirs, jamais personne encore / n’a su décrire ce qu’essentiellement vous êtes. Comme à travers d’intègres trous du crible, / vous remplissez les intervalles du temps »
Rainer Maria Rilke
Le peintre juxtapose en plusieurs couches un éventail de possibilités. À jouer notre carte sur la carte des territoires du goût, de l’esthétique et de l’histoire des sens, nous, médiums malléables, avons-nous encore le goût de chercher la vérité en peinture, en art et thérapie, en psychopathologie, de solliciter les formes expressives de son émergence ? Irons-nous jusqu’à perdre le goût et à le retrouver, dissimulé ou révélé selon notre faculté à sentir la vibrance d’une couleur ? Le goût est probablement l’art de refléter l’ordre infini de la vie. Exercer ce goût (que ce soit en prenant en compte ou en évacuant la question du cadre) permet de nous abandonner aux étoiles en nous reliant à nous-mêmes par un mouvement du coeur — cet enthousiasme qui nous meut. Alors nous pouvons saisir à quoi nous sommes attachés et quelles qualités nous ont été transmises afin de percevoir nos capacités à nous émouvoir et nous recréer. La sagesse d’une confiance envers le monde pourrait reconstituer un chemin vers l’exercice d’un goût partageable.
Auteur |
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François Schneider artiste, animateur, art-thérapeute |
Référence |
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RA011-23 Le Goût Journées de Printemps 2018 |
Catégories |
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art-thérapie, psychologie, cinéma, musique |
Noms propres |
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Duchamp M., Hergé, Caravage M., Sadoul N. |
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