Le goût : en résonance avec l’enseignement de quelques philosophes de l’Antiquité chinoise relatifs à l’art de se connaître soi-même — lequel repose, entre autres, sur une forme de « dépassionnement » traduit parfois par « fadeur ». Le goût étant, parmi d’autres sens, à la racine de la jouissance ou du rejet, déclenche aisément des réactions de dépendance — qui sont une entrave au bien-être, et à la liberté qui y est associée. Ces enseignements nous disent comment s’en dégager — afin de devenir acteur de son destin plutôt que patient devant ce dernier. Ils touchent par ailleurs, sans le nommer, au rôle fondamental que joue la langue en nous dans la construction de représentations, détachées plus ou moins appréciablement de la réalité. Avec, pour résultat, les troubles de la psyché que nous connaissons.
Auteur |
---|
Guy Cornillac professeur des universités en science du langage diplômé de l’Institut français de yoga |
Référence |
---|
RA011-26 Le Goût Journées de Printemps 2018 |
Catégories |
---|
art-thérapie, psychologie, cinéma, musique |
Noms propres |
---|
Duchamp M., Hergé, Caravage M., Sadoul N. |
Lire l’article complet |
---|
S’abonner Se connecter |