Les gens d’origines diverses aiment à se retrouver pour partager de manière intellectuelle et culturelle leur inclination pour l’esprit de goût. La soupe ne fait pas partie de l’habitus cultivé contrairement au potage, mais tous deux sont toujours présents car ils s’inscrivent dans l’histoire des représentations littéraires, artistiques et sociales. Au fil des siècles, ils agrémentent les menus, mais par leurs clivages, ils affirment un statut social. La question est de comprendre de quelle manière s’est développé le goût pour la soupe ou le potage ? Pour ouvrir l’appétit, dans cette communication, je présenterai de fameuses soupes et potages littéraires agrémentés entre deux services, de considérations sur l’esprit de goût. J’aborderai la convergence entre littérature et nourriture en montrant l’évolution du motif de la soupe et du potage dans leurs aspects poétiques, narratifs et métaphoriques où le goût de nécessité a fait place à la théâtralité sociale.
Auteur |
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Martine Marsat docteure en sciences de l’éducation de l’université Lumière – Lyon 2 chargée de cours à l’IUT de Grenoble-Alpes |
Référence |
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RA011-03 Le Goût Journées de Printemps 2018 |
Catégories |
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art-thérapie, psychologie, cinéma, musique |
Noms propres |
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Duchamp M., Hergé, Caravage M., Sadoul N. |
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