Le goût de la sfpe-at

Au Mercure de France il y a une collection qui décline le goût des choses à travers une double entrée, l’une géographique par ville, région ou pays et l’autre thématique avec des rubriques aussi variées mais qui en réalité dessinent la géographie d’un corps, du sexe à l’amitié, de l’argent au pouvoir. L’ensemble de cette collection aborde le goût des choses à travers des textes littéraires, ce qui n’est pas étonnant puisque seul le symbolique avec sa dimension de sens peut donner forme à ce qui est informe : le réel des choses. Je propose ainsi une communication originale intitulée « Le goût de la SFPE-AT », en dehors du Mercure de France bien sûr, mais c’est dommage puisque les textes littéraires et poétiques ne manquent pas à nos journées pour raconter cette étrange société médicale où l’accent est mis sur l’expression comme solution plastique voire artistique à l’impasse d’un symptôme jamais réductible à une psychopathologie ni à une nosographie psychiatrisante. Fort de vingt-quatre ans de participation aux travaux de la SFPE-AT, je tenterai de brosser le goût de cette société pas comme les autres, de cette société de l’autre, avec ses doutes, ses fractures, ses tensions, bref ce qui fait que l’humanité est la saveur de son savoir.