Le goût et l’être

Il ne suffit pas de naître pour être ni de mourir pour disparaître. Voilà ce qui nous introduit par excellence à cette simple mais massive question de l’être. La lisibilité de cette densité ne résulte en premier lieu ni d’une entreprise réflexive chère à la philosophie ni de l’intelligibilité d’un a priori mais paradoxalement d’une donnée sensible, la capacité de goûter. Le goût et seulement lui est ce qui définit l’existence et nous ouvre à la question de l’être. Ce qui nous conduit à dire qu’au delà du sens de l’être, l’être est un sens, l’évidence d’y goûter, l’évidence de l’autre. Seul ce jeu de langue du corps au livre nous engage et nous élève à la dignité d’un langage, à la dimension d’un sens, à la dimension de notre être en nous réalisant autre. Ainsi se présente le sens de ce travail.