La traversée de l’atelier jusqu’au mur de travail, implique des flux et des positionnements divers établis par le peintre. Du non-savoir de l’oeuvre à venir à son accomplissement, le peintre met en jeu non seulement son idée, mais aussi les objets présents dans l’atelier : tubes, ébauches, toiles, fouillis, etc. ainsi que le désoeuvrement, parfois, lorsque le « motif » ne vient pas. Ce qui fait bouger le corps du peintre, c’est la vision dans la toile encore vide d’un lieu où l’oeuvre pourra perdurer. Un lieu comme une demeure qui saura apparaître dans l’espace de la toile encore non travaillée. L’envie de la création provoque une traversée, de l’atelier jusqu’au sein de la toile. La question de la création ouvrira une traversée désirante jusqu’alors invisible. La traversée de cet espace de création expose trois temps et textures du Désir. Le désir de faire, le désir de voir l’image, le désir du territoire de l’oeuvre. Nous suivrons cette traversée présentant ces trois temps du Désir.
Auteur |
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Olivier Saint-Pierre directeur de Schème, formation en art-thérapie, art-thérapeute, artiste scheme.osp@gmail.com |
Référence |
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RA012-26 Traversées Journées d’Automne 2018 |
Catégories |
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Phénoménologie Peinture |
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