Être et fenêtre

Les yeux comme le sexe (et non l’appareil génital) sont d’étranges organes qui ne se réduisent pas à un moi, ils relèvent de l’autre. Mais l’étrange est un familier qu’on ignore et, comme le dit à juste titre l’auteur de l’Empire des lumières, le mystère n’est pas ailleurs, mais ce n’est pas donné à tout le monde de voir.

Les humains sont souvent aveugles dans leur incessant jeu de miroir, ils réfléchissent, mais ils ne peuvent pas voir. Pourtant, ce regard qui voit est devant nous tous les jours, il nous garde et nous regarde, il est le tableau et le concept de notre être, à savoir une fenêtre. Tel est le sens de ce travail.