Nous avons l’habitude d’entendre l’expression, « ici et maintenant ». Si nous regardions du côté de « ici et ailleurs ! » « L’ailleurs » est-il du côté de l’acte au côté du « ici » ou uniquement du côté du désistement ? Faut-il croire à l’évidence de l’immédiat sans en supposer l’ailleurs voisin ? Il y a toujours une lenteur à côté du maintenant. Le maintenant ne saurait s’exercer, dans le cas où nous le prendrions comme certain d’une résolution attendue, sans un passage dans l’étendue de l’ailleurs. Pourtant l’ailleurs n’est pas sans limite, il a besoin du maintenant, de l’endroit qui le désignera comme réellement terreau d’une forme. La forme ne peut exister sans un temps jouant l’errance entre l’ici et l’ailleurs. Où se situe l’envie ? Par quel secret une forme va-t-elle apparaître sur une surface. Celle-ci présente-t-elle uniquement un résultat ou un moment assumé d’une errance ? Comme le champignon ne présentant sa forme que par l’entremise errante de son rhizome ? Nous étudierons la fonction du rhizome dans l’acte de la forme, entre l’ailleurs et l’ici.
Auteur |
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Olivier Saint-Pierre directeur de Schème, formation en art-thérapie, art-thérapeute, artiste scheme.osp@gmail.com |
Référence |
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RA016-17 Errances Journées de Printemps 2021 |
Catégories |
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art-thérapie, psychologie, cinéma, musique |
Noms propres |
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Duchamp M., Hergé, Caravage M., Sadoul N. |
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