En ouvrant les vingt-six fenêtres de cette grande maison de l’être, je choisis d’interroger la multiplicité de cadres qui se superposent imparfaitement pour tenter de dégager les lignes entrelacées d’une contenance approximative.Les cadres thérapeutiques que nous nommons empathie, diagnostic et /ou art, résultent bien souvent d’une volonté de contenir le monde au risque de perdre ce lien avec le monde.Le désir d’apprivoiser une réalité extérieure tout en rêvant ce lien avec elle se retrouve dans les représentations de fenêtres ouvertes chez Grünewald, Bonnard, Balthus et l’approche singulière de Hundertwasser qui défendait le droit pour chacun de peindre autour de sa fenêtre sur la façade extérieure avec les couleurs de son choix.
« Le médecin de l’architecture ne fait rien d’autre que de rétablir la réalité humaine et l’harmonie avec la nature et avec la création humaine […]
Si on laisse danser les fenêtres, en les façonnant de diverses manières, et en casant ou en laissant faire autant d’irrégularités que possible sur les façades et à l’intérieur, la maison peut guérir. » (Friedrich Hundertwasser, 24.01.1990)
« Essaie d’écouter par-delà mes mots les sentiments que nous partageons. »
Ruth Bebermeyer
Auteur |
---|
François Schneider art-thérapeute, membre titulaire du DFKGT 9francois.schneider@orange.fr |
Référence |
---|
RA017-01 Fenêtres Journées de Printemps 2021 |
Catégories |
---|
art-thérapie, psychologie, cinéma, musique |
Noms propres |
---|
Duchamp M., Hergé, Caravage M., Sadoul N. |
Lire l’article complet |
---|
S’abonner Se connecter |