De l’hypnothérapie à l’art-thérapie : manifestations inattendues de l’inconscient

À l’origine de l’histoire des psychothérapies et de la psychiatrie, l’hypnose, avec tout son cortège de folklores mais aussi son efficacité, a permis d’asseoir nombre de nos pratiques, dont les art-thérapies. Aujourd’hui davantage qu’hier, les effets inattendus, parfois nommés secondaires / pluriels / additionnels, apparaissent dans nos pratiques art-thérapiques sous des vocables tels que perlaboratio, insight ou encore eurêka ! Mais pouvons-nous les limiter à de simples éventuels constats, ponctuels et subreptices, alors qu’ils ont une place majeure ?

Nous avons mené un travail de recherche qualitatif sur ces dimensions toujours difficiles à circonscrire. Si les résultats montrent non seulement que les effets thérapeutiques sont très majoritairement bénéfiques, ils révèlent aussi qu’ils tiennent dans les effets inattendus, et cela sur le long terme. Ces effets inattendus sont principalement de trois natures : le somatique (bien-être, énergie), l’émotionnel (calme, sensibilité émotionnelle) et l’image de soi (confiance en soi, contrôle de soi).

L’ensemble de ces résultats, qui impliquent des mécanismes / processus de l’inattendu de l’attendu, et de l’attendu de l’inattendu, ont des applications / implications dans la dynamique des art-thérapies et thérapies médiatisées. Nous illustrerons notre présentation par des vignettes cliniques représentatives.