Co-errances, essai imagé d’autobiographie universelle

Barthélemy Jean-Marie

Choisie, méconnue ou subie, l’errance ne s’exerce jamais ni à l’avantage ni au risque d’une blanche solitude muette, mais traîne toujours derrière elle le cortège murmurant, rêveur, nostalgique, douloureux, parfois tragique, d’ombres quittées, perdues, abandonnées avant, espérées plus loin, ne serait-ce que dans l’échappée réflexive, délibérée ou fantomatique, de soi-même…

Johannes Vermeer : l’intime entre le grain des objets et de la matière

Barthélemy Jean-Marie

Serait-ce un hasard si des « phénoménologues » tels queProust, Merleau-Ponty ou Maldiney furent tant fascinés parJohannes Vermeer ? Parce qu’ils y dénichèrent sans doute unesomptueuse illustration métaphorique de leurs principes etefforts respectifs pour accéder aux profondeurs, à la subtilitéet l’extension d’une intimité scintillante à travers les personnages et mises…

Ça se mérite, l’inattendu… !

Barthélemy Jean-Marie

Entre un jeune chercheur qui confiait à notre relecture médusée son premier projet de publication, dont une « conclusion » composée d’une litanie monotone de paragraphes commençant presque tous par « Comme attendu », et une patiente angélique qui, à contresens de notre bienveillance téléguidée, nous déballait, lors d’un magistral tour de passe-passe printanier,…